- l’ensemble intertropical relativement stable (avec une zone humide au niveau de la ZCIT (basse pression) et des zones sèches au niveau des tropiques (hautes pressions). La zone de convergence intertropicale (ZCIT) se voit par la rencontre des masses d’air du nord et du sud. Observez par exemple sa position et sa dynamique le 17 septembre 2018 dans l’Atlantique sur Ventusky;
- les zones au-delà de 30° qui sont perturbées. Ce sont les perturbations du front polaire qui caractérisent la rencontre entre les masses d’air venant du sud et celles venant du nord, la limite en altitude est figurée ci-dessous par le Courant Jet. Ces perturbations (alternance de nuages et d’éclaircies) se déplacent d’ouest en est.
- Les zones polaires stables (zones de haute pression ou de subsidence).
Tout ce système migre vers le nord en été et vers le sud en hiver (en lien avec la révolution de la Terre autour du soleil et compte tenu de l’inclinaison de 23°27′ de l’axe de rotation de la Terre par rapport au plan de l’écliptique). C’est ce qui explique qu’à nos latitudes en été, nous bénéficions plus souvent de masses d’air venant des tropiques et que les perturbations du front polaire sont moins présentes (elles sont plus au nord). En hiver, nous avons plus souvent l’influence des vents polaires d’est, les perturbations du front polaire sont plus souvent présentes dans le sud de la France (c’est pourquoi aussi il y a plus de pluies en hiver dans le climat méditerranéen).
Pour faire comprendre ce système aux élèves, il est plus facile d’aborder distinctement la zone intertropicale (par exemple en lien avec l’activité cyclonique en 3e année) et d’aborder plus progressivement le système plus complexe aux latitudes plus élevées (par exemple en lien avec la répartition des terres cultivées et des espaces non cultivés en 4e année).
Les masses continentales perturbent sensiblement ce schéma simplifié, c’est ce qui permet notamment de mettre en évidence le phénomène des moussons en Asie.