Les relations verticales expriment les interaction(s) entre des composantes de l’espace par superposition. L’observateur identifie ce genre de relations en superposant des couches spatiales et en comparant leurs répartitions en vue de déceler d’éventuelles corrélations (positives ou négatives). Par exemple, la présence de parcs commerciaux là où se situent des nœuds routiers, la présence de volcans là où une plaque tectonique plonge sous une autre, l’absence de cultures là où les températures sont plus basses…
En vue d’éviter toute forme de déterminisme simpliste, il faut prendre en compte que d’autres interdépendances sont à prendre en compte: celles issues de la plus ou moins grande proximité entre des composantes de l’espace. Ce sont les relations horizontales. Par exemple, en milieu urbain, l’évolution de la densité de population ou le prix du logement du centre vers la périphérie.
Le concept de facteur de localisation doit prendre en compte ces deux relations.
D’un point de vue didactique, l’exercice de l’identification des relations verticales est plus accessible pour des élèves. Cette identification fait référence uniquement à des faits observés ponctuellement.
Les relations horizontales font référence à des processus plus complexes d’observation en nécessitant une vue globalisante ou synthétique de l’espace.
C’est pour cette raison que des objets d’apprentissage qui font majoritairement référence à des relations verticales sont privilégiés dans des programmes d’études pour les plus jeunes. Pour éviter toute forme de déterminisme, il est nécessaire de multiplier les observations afin de mettre en évidence des contrexemples et éviter des représentations simplistes des facteurs qui influencent l’organisation de l’espace.